21/05/2021

 Il gravite autour de son propre monde sans que son regard s'attarde sur ceux qui passent à proximité. 

14/05/2021

CORDONS-BLEUS ET INFORMATICIENS

Les femmes savent toutes faire le cuisine, les hommes savent tous dépanner un ordinateur…

Voilà un cliché on ne peut plus faux.

Il serait plus juste de dire que, dans la plupart des foyers, les femmes préparent les repas. Elles sont donc cuisinières par destination mais rarement par nature (comme on dit en droit d’un bien immeuble). Quelques fois par vocation. Mais les cordons bleues ne courent pas les rues, loin de là. C’est parce qu’il faut nourrir la famille que l’on prépare à manger, point. Et la difficulté à innover, à impressionner les siens est compensée par un effort de bien faire ce que l’on sait faire. À condition que l’on parvienne à se créer un répertoire plus ou moins fourni de recettes.

Quid des hommes et des ordinateurs ? Non, mais vous rêvez ? S’il y en a un sur 20 qui sait chercher la faille, c’est déjà pas mal. C’est comme la mécanique. S’ils ne sont pas tombés dans la marmite dans leur enfance, ils savent à la limite qu’il existe un moyen, avec une bombe, de « réparer » - il serait plus juste de dire de « faire tenir » - un pneu le temps d’arriver dans un garage mais c’est à peu près tout. Ne comptez pas sur eux pour faire démarrer une bagnole qui cale. Elle va caler encore davantage sous le régime qu’ils lui imposeront… Et cela parce qu’ils n’ont pas l’intuition pour remplacer la connaissance défaillante.

Il faut donc cesser de se référer à ces clichés. Apprenez à préparer un repas correct, équilibré, que vous soyez homme ou femme. Non seulement il n’y a pas de honte à apprendre à faire la cuisine mais en plus vous aurez quelque chose qui se rapprochera beaucoup de que vous voulez. Observez le problème de l’ordinateur comme s’il n’y avait personne pour vous aider. Si la conception d’un ordinateur dépasse vos capacités, son fonctionnement en revanche est basique et la machine ne fait que ce qu’on lui demande. Ainsi, s’il y a un problème il y a de fortes probabilités pour que vous ayez fait une erreur. Que vous pourrez corriger. De plus, il y a des forums en ligne où des gens, d’un altruisme fou vous dispensent des conseils et ont La réponse.

06/05/2021

LA PANDÉMIE : UN RÉVELATEUR

L’arrêt brutal de la vie « normale » entraîné par l’arrivée sournoise et déterminée d’un virus hautement contagieux et létal nous a forcés à nous poser mille questions et à essayer, vainement dans la plupart des cas, de trouver des réponses. 

Nous avons à peu près tous, traversé ce que l’on appelle une crise existentielle. Elle commence vers la fin de l’adolescence et commence à s’estomper vers 20-22 ans. Des impératifs liés au quotidien nous forcent à mettre de coté ces interrogations - oh combien importantes - sur le but de la vie en général et la nôtre en particulier. D’une certaine manière il est heureux qu’il en soit ainsi. Autrement le taux de suicides serait sans doute bien plus élevé de ce qu’il est. 

Mais voilà qu’un facteur exogène dont on ne sait comment se défendre ralentit le temps, ralentit toutes les activités qui rythmaient, avec des hauts et des bas, des mieux et des pires, des espoirs et des déceptions, des ambitions et des résignations des vies qui finissaient par être plus ou moins vécues jusqu’à ce que l’heure sonne et l’individu ne soit plus qu’un souvenir. 

Confrontés à nous-mêmes, privés de liberté de circulation, limités dans les contacts sociaux, nous tentons le déni. Les réseaux sociaux explosent, arrivent à peine à véhiculer tant d’information, de communication, de solidarité, d’amitié, de tendresse, de solitude… 

Nous arrivons enfin à La question, celle qui tourmente l’être humain depuis que sa conscience existe : le sens de la vie. Les anciens qui, les premiers, ont commencé à vouloir laisser trace de leur réflexion n’ont cessé de s’interroger sur le sens de la vie… Leurs viens ont été trop courtes pour jamais trouver une réponse. L’homme n‘en sait pas davantage aujourd’hui alors il court, il s’agite, il se bricole une vie pour essayer de la justifier et meurt sans avoir avancé d’un pouce… Mais les générations qui auront traversé la pandémie du SRARS Covid_19 et ses variants auront dû chercher la réponse à la grande question sans parvenir davantage à la trouver dans la solitude de leur confinement. 


Dans la sphère familiale comme sociale aussi bien qu’en politique (intérieure ou internationale), rien n’est plus facile que d’engager un co...