L’idée qui avait commencé à prendre forme s’est à nouveau évanouie dans le bruit qui nous parasite. Pour se l’approprier il faut au moins en écrire une partie, la saisir au vol. Ce sont des connexions aléatoires qu’établit le cerveau en fonction de ce qu’il a à sa disposition. Le siège de cette pensée doit se trouver à mi-chemin entre la pensée et l’inconscient, ce dernier essayant de faire émerger des images, des idées, des émotions refoulées. Si on ne donne pas suite, elles seront mort-nées et vont probablement retomber dans le néant. Présentées à la pensée qui tourne en boucle, mais ne parvenant pas à se frayer un chemin jusqu’au conscient, elles vont disparaître et nous laisser appauvris.
Si, en revanche, on accueille une de ces idées sauvages, on l’examine, on la développe, il y a de belles chances pour qu’elle nous apporte beaucoup de satisfactions. Rien ne permet de savoir si elle aura des prolongements, si elle sera riche ou si elle tournera court. Pour en avoir le cœur net, il faut lui prêter attention et lui donner l’occasion de s’épanouir.
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